15 Mai 2017
Bien qu’Emmanuel Macron ait réalisé un très bon score sur le Pays de Quimperlé lors des 2 tours des élections présidentielles, ce mouvement n’avait que très peu de sympathisants mobilisés pour tracter dans les boîtes aux lettres, pour distribuer leur projet sur les marchés ni même porter la bonne parole en rencontrant les citoyens sur le Pays de Quimperlé. En ce qui concerne une éventuelle candidature pour les prochaines législatives de juin prochain, cela ne se bousculait pas au portillon non plus ! En effet, un article dans la presse locale, il y a quelques jours, lançait un appel à toutes les personnes de bonne volonté pour candidater …
Comme lors de chaque bataille, de quelque nature qu’elle soit, il y tout d’abord les résistants de la première heure qui s’engagent avec conviction pour des idées qu’ils souhaitent porter en faisant abstraction de leur petit confort personnel puis viennent les résistants de la dernière heure, voire même de la dernière seconde, qui hument le vent de fraîcheur qui leur gratouille le bout du nez, voire même le portefeuille.
Sur le Pays de Quimperlé, comme dans beaucoup de circonscription d‘ailleurs, des citoyens, des élus, loin de soutenir le projet d’Emmanuel Macron lorsqu’il s’était lancé l’an passé dans la conquête du pouvoir, ont d’un coup d’un seul refait surgir de leur corps leur côté opportuniste qu’ils nous avaient déjà étalé à maintes reprises.
En voici un exemple concret : après avoir émis beaucoup de réserve sur le projet du candidat Macron, jusqu’à même prétendre que faire de la politique politicienne ce n’était pas dans ses façons de faire, le conseiller municipal de l’une des 2 oppositions quimperloise, Erwan Balanant, s’était inscrit par le biais d’internet pour candidater à la députation chez … Macron. Ben voyons ! Une investiture de cette espèce a laissé plus d’un citoyen du coin mais surtout électeur, pantois les jours derniers !
Par manque de candidat, c’est le légendaire Erwan Balanant qui a retenu toute l’attention, non pas d’Emmanuel Macron, mais bien celle de son gourou d’avant du MoDem, la girouette centriste le François Bayrou. Je t’aime … moi non plus. C’est ce que l’on appelle faire de la politique autrement. Même pas peur, même pas honte. Compte tenu de ses prises de position de nature farfelue, parfois, peut-on voir en cette candidature un engagement sérieux ?
Ah la politique … Peut-on encore en faire par conviction ou simplement pour la gamelle en vue d’une reconversion primordiale dès lors que sa petite entreprise connait la crise ? Et le cumul des mandats, vous en pensez quoi cher Erwan, n’avez- vous pas invectivé certains ténors de la politique locale à ce sujet ? Ouais, mais là, ce n’est pas pareil …