14 Octobre 2016
Connaissez-vous le syndicat des Collègues Grognons et Teigneux ?
Alors ? C’est qui à votre avis ?
C’est la CGT bien sûr. Toujours à râler à cause de prétendus problèmes sur les conditions de travail alors même que leurs représentants syndicaux nationaux aiment bien la cantine de l’Elysée.
Le Pays de Quimperlé n’est pas en reste. Quimperlé la bienveillante regorge en son sein de quelques syndicalistes prêts à en découdre, ce coup-ci, avec la municipalité Quernez. La précédente municipalité avait déjà eu fort à faire. A l’époque, d’autres dossiers brulants avaient été suivis par Alain Kerhervé, adjoint au maire en charge du personnel, qui avait alors dû affronter ces foudres de guerre.
Le maire Quernez, ne laissant rien au hasard, a su choisir avec doigté ses colistiers. C’est l’élu Pierrick Le Guirrinec en charge du personnel qui s’y colle pour ce mandat ci. Comme Alain Kerhervé, l’élu Guirrinec en connait un rayon sur le syndicalisme. En effet, syndicaliste depuis 2004 à La Poste, ses journées sont occupées, entre avions et trains, à défendre les intérêts des salariés en tant que secrétaire fédéral CFDT communication.
Pas contents de travailler plus ni qu’on leur sucre des congés payés, les agents territoriaux Quimperlois sont remontés. Veulent conserver « leurs acquis sociaux » qui datent de 30 ans, selon leur représentant syndical CGT. Ah les acquis sociaux ! Beaucoup voulaient le changement en 2012, le voudront en 2017 mais, le changement ne doit sans doute pas passer par eux, sans doute grâce aux efforts des autres. Pourquoi alors chanter à tue-tête lors des rassemblements syndicaux : « tous ensemble, tous ensemble, ouais, ouais ! » plutôt que « pour ma pomme, pour ma pomme, ouais, ouais ! »
« On veut garder ces acquis » : est-ce que les acquis obtenus par nos anciens doivent perdurer ? A chaque époque ses revendications. Donc à l’heure de l’apéro, de 10 h à 13 h, lundi 17 octobre, rendez-vous non pas aux vestiaires mais dans les jardins de la mairie de Quimperlé pour une manifestation statique comme les aime le gouvernement Valls.