La gazette du pays de Quimperlé

L'actualité du pays de Quimperlé sous un autre angle

A vot’ bon cœur m’sieurs dames

A vot’ bon cœur m’sieurs dames

Tréméven n’a pas la chance de faire partie des communes qui, à chaque hiver , ont la joie de pouvoir skier sur place. Alors, des parents d’élèves de l’école communale souhaitaient, tout simplement, que leurs chérubins aillent passer du bon temps, aux frais des contribuables Trémévenois, en classe de neige. Pourquoi se gêner puisque les années fastes ont habitué les citoyens à obtenir facilement des aides diverses et variées pour assouvir leurs désidératas. La vente de crêpes ne suffirait-elle pas pour payer les sorties scolaires ?

On commence par octroyer une subvention exceptionnelle suite à la demande faite par une association à la commune et ensuite, elle devient comme par magie, une subvention qui doit être maintenue dans le temps. Un projet, pas de projet, l’argent trouvera bien sa dépense. Ainsi la plupart du temps, aucun élu ne veut se mouiller pour dire : stop, la plaisanterie est finie.

Est-ce impensable que des élus refusent à leurs administrés une aide pour finaliser un projet ? Non, les temps changent, les choix budgétaires doivent être recentrés sur l’essentiel. Certains maires ont cette volonté de mettre un peu d’ordre dans les subventions aux associations. Le maire de Tréméven, Roger Colas, a eu ce courage : ne pas accepter d’octroyer une aide pour que quelques enfants de sa commune aillent en vacances pédagogiques. Est-ce encore une fois aux communes de passer à la caisse pour faire plaisir aux parents des bambins. Il semblerait que les parents d’élèves trouvent assez normal que ce soit les contribuables qui les aident à payer des vacances pédagogiques à leurs chérubins.

De telles sorties qui sont plutôt des vacances aux sports d’hiver ou à la mer, ne font évidemment pas partie de l’indispensable pour que ces chers enfants soient épanouis. Les sorties scolaires à la montagne c’est passé de mode. Le Pays de Quimperlé, les 16 communes de Quimperlé Agglo, regorgent de lieux à découvrir et d’infrastructures sportives. Les bus TBK sont aussi là pour favoriser de tels déplacements. Les professeurs des écoles tout comme les parents d’élèves, d’ailleurs, devraient sensibiliser ces gamins, dès leur plus jeune âge, à la découverte des sites proches de chez eux.

Moins de déplacement, moins de pollution c’est montrer l’exemple à la jeune génération.

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L
Liberté de calomnier <br /> Comment oser écrire un tel papier sur un projet dont vous ne connaissez pas l’essence ni même l’essentiel ? <br /> Les sorties pédagogiques telles que les classes de mer ou classes de neige ne sont pas des projets lancés par des parents mais bien par les enseignants. Ce ne sont pas des vacances, les séjours ont plusieurs buts bien précis dont celui de développer la citoyenneté et la capacité à vivre ensemble. Point essentiel soulevé par l’actualité. Inutile de lister les nombreuses autres compétences qu’un tel projet développe chez les élèves : outre la pratique sportive, la découverte de notre territoire (car en effet, celui-ci ne se cantonne pas aux seules limites de la Cocopaq, fort heureusement !), ainsi que la découverte du patrimoine culturel, naturel, de la faune , de la flore,.. rien n’est plus porteur de projets qu’un séjour en milieu scolaire. Il permet de mettre en place de nombreuses activités en lien avec celui-ci en amont et en aval de la classe de découverte.<br /> Vous parlez des sorties ponctuelles en milieu proche . Et bien, oui, ces sorties scolaires peuvent avoir lieu et sont également bénéfiques à l’enseignement mais elles sont bien plus chères lorsqu’elles sont ponctuelles (comme vous le préconisez) : plus le nombre de déplacements est important , plus cela est onéreux ! Et plus cela est polluant, bien évidemment !<br /> De plus, ces sorties à la journée ne peuvent être financées en aucun cas par les parents , ce qui est en revanche le cas dans le cadre de sorties avec nuitées. <br /> Vous parlez de TBK : les horaires des transports proposés sont rarement en adéquation avec des horaires de sortie sur temps scolaire. Il est donc impossible d’utiliser le réseau de transports publics dans la majorité des cas.<br /> Votre article est erroné et ne fait pas état de la réalité. Je me permets de signaler que Monsieur le Maire de Tréméven se nomme Monsieur Roger Colas et non Alain Colas.
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L
En effet, c'est Roger au lieu d'Alain.<br /> Il semblerait, d'après vos écrits, que le réseau TBK manque d'efficience quant aux horaires de sorties sur le temps scolaire. Mais qui se sert alors de ce mode de transport ?<br /> Pas très écolo les bus vides.<br /> Vous avancer que c'est plus cher de faire travailler les structures du coin, c'est pourquoi il vaut mieux aller en sortie ailleurs : sauf que certains parents d'élèves souhaiteraient peut-être conserver leur emploi dans le coin. <br /> Pour développer la citoyenneté et le vivre ensemble, il n'y a pas besoin d'aller bien loin : le premier cercle serait déjà un premier pas. <br /> Sur les projets des enseignants, les parents ont tout de même un droit de regard !<br /> Chacun son rôle : les uns l'instruction et les autres l'éducation.<br /> Sinon, les temps changent, les budgets et priorités aussi.<br /> Merci de lire et de commenter La Gazette.