8 Novembre 2015
Comme le hasard fait bien les choses. Un timing au cordeau. « Quimperlé a toujours su accueillir comme il se doit ses nouveaux arrivants». Lesquels ?
Dans le cadre de la semaine internationale, nous sommes invités à nous intéresser aux autres communautés, en l’occurrence celles de l’Afrique du nord, pour mieux comprendre les codes de la culture orientale. Tout est orchestré afin que les citoyens du pays de Quimperlé, à la fin de chaque programmation, finissent par se dire : « Des gens comme nous … » En fait c’est la découverte d’un monde merveilleux comme les enfants devant le sapin de Noël lorsqu’ils ouvrent leurs cadeaux. Toutes ces séquences ont pour objectif que les stéréotypes soient remisés. Tout est harmonisé afin que ces rencontres aboutissent à une acceptation indéniable de la diversité. Sinon, gare à vous !
Chose promise, chose due. Michaël Quernez s’était porté volontaire au nom de sa municipalité pour accueillir 2 familles de demandeurs d’asile de 10 personnes syriennes. La semaine tombe à pic : le lancement de cette semaine festive permet de servir le met « réfugiés » à la sauce « nécessité ».
De New York en passant par Strasbourg, Bruxelles et même Paris, le même discours de nos élites bien pensantes arrive jusqu’à Quimperlé. En bon petit soldat, le maire de Quimperlé, nous rejoue pour la énième fois, la partition de l’obligation de recevoir l’afflux de migrants sur notre fief. Les autres socialistes du territoire ne sont pas en reste. La culpabilisation des citoyens est toujours le maître mot. Comment continuer à prendre les citoyens pour des crédules. Tout le monde sait ou presque, que ces migrants même déboutés de leurs demande d’asile, resteront sur le territoire. Qui va payer l’addition ? Comment des élus peuvent continuer à cautionner de telles duperies alors même que notre territoire n’arrive déjà pas à assouvir une quiétude à ses concitoyens. L’association « Cent pour un toit », va même jusqu’à aider des familles de demandeurs d’asile déboutés de leur demande donc en situation irrégulière sur le territoire, demandent à la population du pays de Quimperlé de se cotiser pour offrir un hébergement à ces derniers. Les citoyens des 16 communes de la Cocopaq sont-ils bien logés ? Pas sûr …
Notre édile Quimperloise, estime que 100 demandeurs d’asile plus deux autres familles c’est en réalité peu pour une ville comme Quimperlé. Ce qu’il oublie de préciser à ses administrés, une fois encore, c’est que l’accueil n’est qu’à ses balbutiements puisque l’afflux est loin d’être à son terme.
Pour ma part, lorsque j’invite c’est moi qui paie l’addition et en aucun cas je la laisse à mes voisins de tablée.