24 Septembre 2015
Depuis 2002, la compétence transport de mise en œuvre d’une politique de transport sur le pays de Quimperlé a été donnée à la COCOPAQ par le Conseil Départemental du Finistère. Afin que les citoyens comprennent bien que la mise en place des transports TBK depuis 2011 sur le pays de Quimperlé était une idée de génie, régulièrement certains se chargent d’en faire la promotion. Cette publicité va toujours dans le même sens évidemment, c’est-à-dire à la faveur de nos élus socialistes qui soutiennent bec et ongles leurs choix désastreux. Ils vont même jusqu’à nous dire que c’était un pari osé ! Audiard avait une phrase culte pour exprimer ce culot.
Toujours en progression selon les instigateurs. Il s’avère en fait que les ¾ de ces voyageurs ne sont en réalité que des scolaires. Les élus pourront toujours essayer de nous faire croire que l’affluence est continuellement en augmentation, il suffit d’observer au passage de ces bus que ce soit, en urbain ou intercommunal, en dehors des heures et périodes scolaires, les bus circulent à vide. Les élus socialistes, pour trouver une parade à leurs mauvais choix, vous diront que le bilan se fera au bout de 9 ans. Aurons-nous la patience d’attendre ?
Des chiffres toujours des chiffres qui veulent démonter l’utilité du réseau Tro Bro Kemperlé à tous les sceptiques. Parmi ces dubitatifs, nous avons Roger Géromini, conseiller municipal aguerri de l’opposition à Mellac. Début 2015, après une étude approfondie sur le fonctionnement du réseau TBK, cet élu avait mis à disposition des citoyens sur le net, un rapport très explicite sur la gabegie financière à cause de critiquables orientations de nos élus socialistes.
Dans le compte rendu annuel de la gestion TBK 2014, disponible sur le net également, il y a quelques oublis en ce qui concerne les données de la répartition de ces 741 000 voyages. On nous parle de voyages en oubliant les voyageurs. Qui prend donc ces transports en commun au quotidien ? Qui sont ces voyageurs : des scolaires, des retraités, des salariés, … Qui ? Un schéma explicatif informerait rapidement et explicitement les contribuables qui veulent tout savoir. Avec lourdeur, le rapport essaie de nous faire passer des voyages pour des voyageurs, en sachant que chaque scolaire fait déjà 2 voyages par jour, le lecteur est assez vite dérouté par les chiffres.
9 années pendant lesquelles ces élus vont rajouter des lignes et en supprimer d’autres, afin d’espérer convaincre leurs administrés de leur bon sens. « Le challenge, c’est d’engager tous les citoyens à pendre les transports en commun », nous explique l’élu Cloharsien Denez Duigou en charge des transports à la COCOPAQ . Parmi tous les élus du pays de Quimperlé, combien concrètement prennent ces bus ? A part peut-être Denez Duigou, les autres sont aux abonnés absents. Il serait utile, pour éviter les bus vides, que nos élus soient des exemples.
Heureusement que nos élus ont entre les mains un curseur pour augmenter et décider des taxes. Le versement transport, taxe pour les entreprises de + de 9 salariés, contribue largement à maintenir des bus vides alors même que ce coût pour les structures tel que l’hôpital ou encore l’EHPAD leur permettrait de créer de l’emploi nécessaire au bon fonctionnement de leur établissement. Le réseau est tellement peu adapté que les salariés des gros contributeurs ne peuvent prendre ces bus. Compte tenu des baisses des dotations de l’Etat, qui va payer encore le coût de ce caprice politique.
L’élu de l’opposition Quimperloise, Erwan Balanant, avait suggéré un temps, que pour remplir les bus, il serait peut-être envisageable de les rendre gratuit. Son vœu a été exaucé, les transports sont gratuits pour les migrants, demandeurs d’asile, ...